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Mois du génie 2022 – Entrevue Saâd LAHLOU-MIMI

En ce mois du génie 2022, retrouvez notre entrevue exclusive avec Saâd LAHLOU-MIMI, notre analyste des risques et conseiller qualité chez Macogep.

Diplômé d’une maîtrise en génie des systèmes industriels, Saâd cumule plus de 12 années d’expérience dans son domaine. Il a collaboré sur de nombreux projets majeurs comme l’élaboration des plans de gestion et des processus y afférent pour le programme Côté-Ville d’Aéroports de Montréal et pour l’électrification du transport de la Société de transport de Laval. Saâd compte dans son portefolio plusieurs mandats à titre de Conseiller sénior en analyse de risques pour des clients tels que : Autorité régionale de transport métropolitain, Administration portuaire de Montréal ou encore le Collège de Maisonneuve.  

Saâd, tu œuvres en tant qu’analyste de risques, en quoi cela consiste ?

Je réalise des mandats en analyse des risques pour accompagner les maîtres d’ouvrage à identifier les risques pouvant nuire au bon déroulement de leur projet, à évaluer et quantifier leur degré de sévérité si c’est un risque faible, moyen ou élevé et à définir des mesures de mitigation pour gérer les impacts ou les imprévus. L’analyse des risques s’effectue le plus souvent dès la phase de lancement du projet, dans le but de déterminer en amont les risques et sur lesquels il faut agir en priorité. Elle est ensuite maintenue tout au long du cycle de vie du projet.

Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton travail ? 

En analyse des risques, le fait de travailler dès l’initiation d’un projet me fait sentir privilégié, car dans la majorité des cas ces projets sont encore inconnus du grand public. Cela me permet d’avoir de riches échanges avec des intervenants de milieux divers. J’ai la chance d’analyser des projets importants pour la société et d’aider à assurer que leur réalisation soit faite de manière agile.

Quels types de projets t’animent le plus ?

Tous les projets sont intéressants par leur envergure et par leur apport à notre société. Étant ingénieur, j’ai un petit penchant pour les projets intégrant des innovations technologiques.

Quel a été ton plus beau défi à ce jour ?

Sachant que mon parcours a été en génie industriel, mon plus gros défi, c’est d’avoir intégré le domaine de la construction. J’ai dû voir les choses sous un nouvel angle,  assimiler de nouveaux services : analyse de valeur, gestion de projet, gérance de construction… Finalement tout s’est imbriqué avec mes connaissances acquises et a permis de solidifier mon bagage professionnel.

Qu’est-ce que tu aurais aimé savoir avant de devenir ingénieur ?

Ne jamais baisser sa garde, il faut s’engager à 200% sur un projet que l’on nous confie. Un simple détail peut ruiner tout un projet et de simples erreurs peuvent parfois avoir des impacts cataclysmiques. Il faut savoir faire face, c’est notre propre responsabilité qui est engagée.

Quelles sont les qualités nécessaires pour être un ingénieur accompli?

D’après moi, les qualités requises pour être un bon ingénieur sont la curiosité, la rigueur, l’engagement, un bon sens de l’organisation, le goût de l’innovation. D’avoir à cœur le progrès technologique et d’avoir de bonnes aptitudes relationnelles. Être capable de prendre du recul sur une situation rapidement et ainsi pouvoir communiquer dans les meilleures conditions.

Quel est l’avenir du génie, d’après toi ?

Nous vivons à l’ère technologique, et celle-ci se développe de plus en plus vite. Alors je dirais que ça passe par l’innovation informatique/technologique, sans aucun doute.


Vous aussi, joignez-vous dans les rangs de Macogep et trouvez l’opportunité qui propulsera votre carrière.