Un défi de communauté né d’une histoire personnelle
C’est suite à la perte de deux de ses enfants décédés de l’acidose lactique, que Pierre Lavoie lance le premier Défi Pierre Lavoie en 1999. Il pédale alors en solo 650 km en 24 heures sur un parcours ceinturant la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour sensibiliser la population de sa région à cette maladie. Depuis, le Défi est devenu un événement incontournable.
Une occasion de se surpasser
Une fois encore, 1000 cyclistes ont participé au GDPL cette année, regroupés par équipe de quatre ou cinq membres devant parcourir ensemble 1000 kilomètres en 60 heures d’affilée. J’ai parcouru 445 kilomètres, de jour et de nuit, avec l’équipe BOSCUS/FASKEN/TUGLIQ/PHARMAPRIX 1. Un sacré défi sportif personnel…
Participer à un tel défi, c’est se pousser à sortir de sa zone de confort et se donner la chance de découvrir ses forces intérieures. Les quatre jours ne sont pas de tout repos : départs à quatre heures du matin, chambres et lits improvisés dans un VR (véhicule récréatif de l’équipe), pluie et rafales de vents de 40 km/h dans le visage…
Le jour, on roule en duo. La nuit, en solo. Seuls les cyclistes les plus aguerris prennent alors la relève. Même si l’itinéraire est établit en fonction de la forme physique du cycliste, il doit affronter seul les défis de la noirceur : visibilité réduite, niveau de concentration requis plus élevé. Heureusement, la musique me tient éveillé!
Un esprit d’équipe…
Le 1000 km est empreint d’un esprit d’équipe. Appuyé par les quatre autres membres de son équipe, le cycliste peut aussi compter sur l’aide du chauffeur du VR, membre à part entière de l’équipe, qui prend soin de ses cyclistes et de leurs vélos. Chaque cycliste est constamment encouragé et soutenu moralement par tous les autres participants au GDPL.
… et de communauté
Le GDPL, c’est avant tout un projet en faveur de la communauté. On ne roule pas pour gagner la course puisque la place des équipes sur le podium est déterminée par le montant obtenu en dons tout au long de la campagne précédant la course. On roule pour défendre une cause. L’esprit de communauté est d’autant plus fort lorsque 6000 cyclistes prennent part à la Boucle. Circuit de 135 km fermé à la circulation, la Boucle est accessible à tous. Cette année, 5000 cyclistes se sont joints au peloton du 1000 km.
Grâce au Défi, d’importants montants d’argent sont reçus par des écoles défavorisées, leur permettant de donner aux jeunes l’accès à des installations sportives que le gouvernement ne peut pas subventionner. D’énormes montants sont également distribués pour la recherche contre les maladies infantiles. Et c’est en traversant les villages que j’ai pris conscience de l’importance du projet et surtout à quel point il est important de s’impliquer dans le GDPL. Dans toutes les arrivées de village, même la nuit, les citoyens nous attendaient pour nous encourager et nous remercier.
L’apport de Macogep
L’équipe BOSCUS/FASKEN/TUGLIQ/PHARMAPRIX 1, à laquelle j’ai participé au nom de Macogep, s’est classée cinquième au palmarès des 10 équipes ayant versé les montants les plus élevés avec 63 614 $. Ce montant, obtenu grâce à vos dons, nous a permis de financer plusieurs activités dans cinq écoles primaires pour encourager les jeunes à faire du sport et adopter de saines habitudes de vie. Une cause qui s’ancre parfaitement au sein des valeurs de Macogep.
En conclusion, Louis yves, le referiez-vous l’année prochaine?
Que changeriez-vous ?
- Le nombre de lits dans le VR!
Pour plus d’informations sur le Grand Défi Pierre Lavoie, visitez le site internet de l’organisation : https://www.legdpl.com
